Mes Ouvrages
Toute mon oeuvre est une marche à pas cadencés vers l'imprenable forteresse de la droite vérité.
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Puissance, si j'étais président
La quête de la surhumanité du peuple Kongolais.
Extrait :
"Qu’est-ce donc un Kongolais pour un enfant d’aujourd’hui à la quête de son reflet dans le miroir de l’histoire humaine et du ravissement de soi ? C’est le mystère de la création, c’est cette addition de connaissances et d’esprit, portée par le sentiment de la force accrue, forgée dans l’arithmétique d’Ishango, c’est le batteur de fer et de cuivre, ayant vécu le martyre de mains coupées, maître des formes géométriques et des sons musicaux, c’est aussi cet être fier comme le léopard avec lequel il se confond en force et en résilience, qui n’a peur de rien et n’honore que le meilleur, c’est surtout ce peuple dont la terre entrelacée des rivières et ceinturée de toute part d’une richesse minérale insolente, partant, le seul peuple qui peut claironner sur le toit du monde d’avoir été réellement élu par le Créateur."
Les confessions d'un inadapté à l'amour des femmes
Lorsque porter le calice de la souffrance des femmes à ses lèvres est la satisfaction la plus élevée et qu'il en fait un sacerdoce, aimer une femme devient pour lui une pénitence, voici la juste évaluation d'une femme lucide. Il nous a été dit que descendre dans l'âme humaine à cette profondeur pour toucher du doigt la malpropreté d'un homme, les attentes, les désirs et la misère des femmes, requiert qu'on l'ait vécu personnellement ou que l'on soit doté d'une sensibilité de psychologue des cœurs.
Extrait :
"Heureusement il arrive de temps en temps que la lumière de la raison éclaire l’esprit de ces filles aux joues roses et à la peau laiteuse. Lorsqu’elles ont été dépouillées d’amour et d’argent, emplies d’aigreur, le ventre noué, elles découvrent la vraie nature de ces êtres pernicieux, leur laideur au-dedans et au-dehors. Bien souvent, c’est très tardivement dans l’après-midi d’une vie de femme lorsque l’horloge de la ménopause enclenche son tic-tac vers la quarantaine, qu’elles s’en aperçoivent, après avoir sacrifié leurs fortunes et leurs ventres pour porter les progénitures de la semence infecte de ces diables. Elles portent sur le front comme un phare le déshonneur d’avoir copuler avec cette engeance sans hygiène."
Les 40 Épîtres de Manjolo
Ouverture des nouveaux horizons construite autour du concept du contournement providentiel
Extrait :
"Le temps est arrivé où un homme d’état véritable doit en cette période tumultueuse proposer à son peuple la grande politique, en créant une nouvelle effervescence patriotique, un sentiment national dont une exigence personnelle pour chaque individu au sacrifice et non à l’agitation de poisson sorti de l’eau qui cherche son souffle. Mon nietzschéisme viscéral m’a appris que tout ce qui a été grand, à commencer par être considéré comme fou, à être méprisé et hué, on ne lui reconnaissait à l’origine ni grâce, ni sens, ni entrain. épître 3"
Les répliques assassines
C'est un exercice d'artificier et d'orfèvre dans lequel toute la colère froide est portée artistiquement par une vision tantôt apocalyptique, tantôt empreinte d'or et de grande espérance pour l'avenir. On y trouve de la pétulance et l'aristocratisme de premier ordre, socle de la grande politique nécessaire à l'éclosion d'une cité millénariste.
Extrait :
"L'obsolescence, la dégénérescence, la peur et la servitude des hommes valides de cette cité qui se complaisent de patauger dans la boue à l'aune des phacochères, requiert finalement qu'on demande à Dieu de nous faire quitte de Dieu, comme disait Me Eckhart."
Mutumbu 99
Des décrets et des oukases construits comme une machine à broyer la mollesse de la cité.
Extrait :
"XXV Nous qui sommes chargés de tourments en nombre, nous dont la répulsion d'une cité d'épiciers à la santé chancelante exige de changer de trottoir à la vue de ceux qui vivent pour fortifier leur audace et leur aversion contre la contradiction, sombrons. La contradiction a été consacrée comme signe de haute culture, les forces les plus hautes doivent y déférer toute l'énergie nécessaire pour contraindre toute volonté opposée, toute petite politique de bistrot, en cette sorte chaque aggiornamento doit s'obliger de garder cette ligne de grande virilité."
La révolte métaphysique d'un jeune congolais
La primauté de la raison face à l’imbecilisation et au crétinisme des gens revêtus de l’autorité de l’Etat
Extrait :
"Les religions du livre ont mis en branle des chapitres et des versets alignant des contraintes tous azimuts, réduisant ses droits, lui imposant une avalanche de devoirs et obligations sans y parvenir, parce qu’elle est subtile dans sa perfidie, dangereuse dans sa tromperie, malicieuse dans ses rapports… Elle est à l’origine du contournement providentiel à son propre avantage et profit, cette particulière capacité de déplacer le curseur et d’appeler l’attention générale sur un champ insolite, inattendu, de faire oublier par ses sempiternels pleurs et victimisations la vérité absolue et de mettre à la disposition de la communauté humaine des charretées de vent et cette fameuse capacité de nous amener toujours et encore vers l’insaisissable. Elle a en plus créé en l’homme une addiction d’elle, ce sentiment de manque permanent qui implique une quête de la plénitude tout aussi inaccessible. Oui, une fois encore, elle nous est largement supérieure. Page 100"
La généalogie de l'intellectuel et commodités personnelles
L’intellectuel comme phare et comme guide de la cité pour dissiper la confusion avec l’armée de techniciens de savoir.
Extrait :
"Il nous a été rapporté fidèlement que nos détracteurs et nos contradicteurs nous taxent des poètes de la guerre. Nous leur répondons avec notre moue cyniquement patricienne que : c’est une erreur fatale de penser ainsi, parce qu’à la vérité, nous sommes la guerre, nous sommes la foudre qui s’abat sans tonnerre, nous sommes les armes de purification, d’éradication, de substitution et de remplacement. Nous sommes le signe annonciateur de la fin d’une époque, nous sommes l’anéantissement, nous sommes le ciel prometteur d’un siècle lumineux. Nous sommes la nouvelle vitalité astrale, nous sommes l’étoile à la robe pourpre qui expose toutes les impuretés d’une terre longtemps souillée. Voici ce que nous sommes. "
L'homme et la Structure
Gouverner une cité requiert des atouts aristocratiques dont la compétance et l’industrie de chaque prétendant à la gestion sont le socle.
Extrait :
"Il a été un temps en France où les Beaux-arts étaient cultivés par les premiers de l’Etat. Les courtisans surtout s’en mêlaient, malgré la dissipation, le goût des riens, la passion pour l’intrigue, toutes divinités du pays. Il me paraît qu’on est actuellement à la cour dans tout autre goût que celui des lettres. Peut-être dans peu de temps la mode de penser reviendra-t-elle : un roi n’a qu’à vouloir ; on fait de cette nation tout ce qu’on veut. En Angleterre communément on pense, et les lettres y sont plus en honneur qu’en France. Cet avantage est une suite nécessaire à la forme de leur gouvernement. Il y a à Londres environ huit cents personnes qui ont droit de parler en public et de soutenir les intérêts de la nation ; environ cinq ou six mille prétendent au même honneur à leur tour ; tout le reste s’érige en juge de ceux-ci, et chacun peut faire imprimer ce qu’il pense sur les affaires publiques. Ainsi, toute la nation est dans la nécessité de s’instruire. page 119"
Dans le ventre du désespoir
L’embellissement de la douleur au service de la souveraineté de l’homme et de la vérité pour affranchir l’humanité du poison social
Extrait :
"Mais comme on le sait, la vanité expose la nudité de l’homme et l’abaisse à ce qu’il est réellement un simple mammifère bipède."
Ma Nation, de la dégénérescence d'une nation et de sa renaissance
Le tribunal des pathologies qui gangrènent le Kongo et leurs thérapies.
Extrait :
"Nos pressentiments d’un horizon anarchique maquillé sous le label de la démocratie, ont trouvé la pleine expression pratique en observant la décrépitude des institutions et la photographie de leurs animateurs, après trois éditions électorales et celle sans saveur en gestation. Page 8 "